mardi 12 janvier 2010

Rosarno, Calabre : La Rage et la vérité

Voici une traduction que j'ai faite d'un texte Italien de Massimiliano Perna, excusez moi si j'y ai commis des erreurs ou des fautes, je depose égallement le lien vers le texte original complet.
Des immigrés clandestins attendent d'être transférés vers des centres de rétention après les émeutes de vendredi,à Rosarno, en Calabre.
C'est une rage juste, la rage d'etre humain a part entiere, de ceux qui ont vecu une Odysee, qui ont affronté mille obstacles, traversé l'enfer, se sont aggripé a la vie, et qui maintenant n'ont pas l'intention de la vendre ou de la soumettre au ridicule pouvoir mafieu.
Les immigrés n'ont pas peur des mafias, et ne l'auront jamais, ils ne peuvent pas se le permettre. Et ce seront peut etre eux,
comme le dit mon amie Antonello, qui suveront l'Italie, qui reveilleront les Italiens, a leur faire comprencre qu on ne peut pas vivre dans
la torpeur d'un lache silence, dans une resignation insensée, dans une société qui accepte tout tant qu on ne touche pas sa petite sphere individuelle e ce petit monde, riche en fausse certitudes et
valeurs artificielles, que chacun de nous construit et ensuite s'y enferme. Ce qui c'est passé a Rosarno est la révolte physique d'une Italie qui n accepte pas les lois deshumaines d'un gouvernement xénophobe,
plié au vouloir brutal et putride de la "Lega",  de cette bande d'ivrognes qui veulent assassiner la démocratie  et le droit, violant l'humanité et de solidarité, le respect de la vie humaine.
Le Ministre de l'Intérieur Roberto "Eichmann» Maroni a commenté la situation à  Rosarno avec son arrogance habituelle, en transférant la responsabilité non pas sur la 'Ndrangheta, mais sur «les clandestins», coupable de la dégradation et l'augmentation de la criminalité.

La même logique imbecile de ces  machistes dégoûtants  qui, avant le viol d'une femme, disent que c'est la victimer qui continuait  à chercher.
 Mais à quoi s'attendre de la part d'un homme avec si peu de valeurs et d'humanité?, un ancien communiste qui se déplace et travaille comme un nazi, drogué par son propre pouvoir? Il Parle de trop de tolérance ?  Certes, il y avait trop de tolérance envers une classe politique inepte, violente, raciste. C'est sur des hommes comme Maroni, aue les Italiens ont mis sur un beau fauteuil, aue les immigrants essaient de nous faire ouvrir les yeux, pour nous faire comprendre combien nous sommes loin, de ce mot qui a démesurément pris  trop de superficialité de notre histoire et notre société "occidentale". Ce mot est  «civilisé».

Les médias, y compris le TG3, parlent de ces «pauvres citoyens» de Rosarno, toujours bon avec les migrants , incrédule face à la colère des manifestants, qui ont arraché et détruit les conteneurs et les vitres des voitures. Maintenant, ils demandent  au commissaire du gouvernement, qui dirige le village calabrais, de chasser de la ville tous les immigrants. Et  devons également les définir de bons, ces Rosarnesi, parce que dans leur cœur la «solution» se voudrait certainement plus truculente?Les Rosarnesi parlent,protestent, se plaignent, il ya ceux qui ont effectivement tiré depuis le balcon pour expulser les protestataires, en disant qu'ils ne comprennent pas la réaction des migrants dans une ville qui les a toujours aidé et accueilli ... Ceux sont les même citoyens qui baissent la tete devant la 'Ndrangheta, qui se taisent, complices, qui aiment voir leurs campagnes riches en esclave bas prix et en sont  fâché quand ils les voient marcher dans la rue, à quoi bon, car il n'est pas acceptable de montrer à ces nouveaux esclaves Rosarnesi " civilisé "l'odeur putride de leur conscience. Ces gens-là, que les médias et les  politiques soutiennent et cajolent, sont le problème de ce pays, un problème qui doit être éradiqué, en chassant de leur emploi obtenu grâce à la main amicale  certains patrons ou politique corrompus. D'eux, j'espère que l'Italie pourra être sauvé et j'espère que les migrants peuvent y contribuer en redonnant le sens de ce qu'est veritablement le monde, en jetant comme un crachat la douleur et la souffrance, brisant les chaînes d'esclave, sanglants et diviseur que la société italienne a attaché a leurs poignets,  chevilles et avenir. Pour cela, je voudrais exprimer mon entière solidarité aux migrants de Rosarno et de toute l'Italie, qui, avec un courage civile tentent de sauver notre démocratie.

(8 Janvier 2010, Massimiliano Perna)


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