Publié le 29.11.2011, 07h58 | Mise à jour : 08h43
L'UMP propose de créer un code pénal pour les mineurs et de sanctionner les jeunes délinquants dès l'âge de 12 ans - contre 13 aujourd'hui - par des "travaux de réparation", conditionnés à l'accord des parents. | Pierre Verdy
Réagir L'UMP lance un pavé dans la mare en proposant de créer un code pénal pour les mineurs, mais aussi de sanctionner les jeunes délinquants dès l'âge de 12 ans - contre 13 ans aujourd'hui - par des «travaux de réparation», conditionnés à l'accord des parents.
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Une semaine après avoir dévoilé le volet économique et social de son projet pour 2012 (fin des 35 heures, fiscalité «anti-délocalisation»...), le parti majoritaire, qui entend alimenter le programme du futur candidat Nicolas Sarkozy, dévoile mardi après-midi, lors d'une convention à Villeurbanne, près de Lyon, ses propositions dans les domaines de la justice, de l'éducation, de l'immigration ou encore de la laïcité.
Si ce document de 10 pages fait la part belle à l'éducation, désignée «première priorité du quinquennat» à venir (plus d'autonomie pour les chefs d'établissements, plus de présence des enseignants, fin du collège unique), ce sont les mesures sur la justice qui devraient marquer les esprits.
Un projet finalisé par Rachida Dati au ministère de la Justice
Quelques jours après le meurtre de la jeune Agnès par un lycéen récidiviste dans un internat de Haute-Loire, l'UMP se prononce pour «l'élaboration d'un code pénal spécifique pour les mineurs» afin, explique le document, d'affronter les «nouveaux phénomènes de délinquance» et de «lutter contre le sentiment d'impunité». Le parti reprend là un projet finalisé par Rachida Dati juste avant son départ du ministère de la Justice en 2009, mais resté lettre morte. «C'est très bien, on se rend compte de la réalité de mineurs de plus en plus violents et de plus en plus jeunes», s'est réjouie l'ex-Garde des Sceaux.
La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait lui aussi plaidé pour un tel code pénal des mineurs, «un travail pour après les élections» de 2012. En 2007, le candidat Nicolas Sarkozy avait déjà promis de réformer l’ordonnance du 2 février 1945, texte de référence en la matière. L'UMP veut «rendre possible les travaux de réparation des actes commis dès 12 ans, avec l'autorisation des parents». Ses propositions ne vont pas jusqu'à proposer formellement d'abaisser de 13 à 12 ans l'âge de la responsabilité pénale et donc de l'incarcération, ni soutenir l'abaissement à 16 ans de la majorité pénale voulu par le député-maire de Nice, Christian Estrosi. Preuve que le sujet est explosif, le secrétaire général du parti, Jean-François Copé, s'est montré prudent lundi soir sur France 3 en indiquant qu'il s'agissait d'une «piste».
Deux lignes seulement sur le droit de vote des étrangers
L'UMP veut par ailleurs supprimer les réductions de peines automatiques et interdire la libération conditionnelle tant que les deux tiers de la peine ne sont pas purgés. Dans l'idée de «renforcer le pacte républicain», le parti reprend aussi une proposition de la Droite populaire, son aile droite : tout enfant né en France de parents étrangers et souhaitant devenir français à sa majorité devra, entre 16 et 18 ans, en faire explicitement la demande.
Plus étonnant, le document ne consacre que deux lignes au droit de vote et d'éligibilité des étrangers hors UE aux élections locales, alors que l'UMP a promis de faire son cheval du refus de cette mesure prônée par la gauche. Lundi, un sondage BVA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France indiquait que 61% des Français étaient favorables à ce droit de vote, tout comme une part importante de sympathisants UMP (43%).
LeParisien.fr
Je vais poster ici quelques articles politiques pris ca et la sur le web pour montrer ce qui me choque ou ce qui me parait etre un danger. Juste pour etre vigilant et ne pas oublier. "Celui qui vend un peu de liberté pour un peu de securité ne merite ni l un ni l'autre"
mardi 29 novembre 2011
lundi 24 octobre 2011
Désarmer les marchés
Par IGNACIO RAMONET
Directeur du Monde diplomatique de 1990 à 2008.
LE typhon sur les Bourses d’Asie menace le reste du monde. La mondialisation du capital financier est en train de mettre les peuples en état d’insécurité généralisée. Elle contourne et rabaisse les nations et leurs Etats en tant que lieux pertinents de l’exercice de la démocratie et garants du bien commun.
La mondialisation financière a d’ailleurs créé son propre Etat. Un Etat supranational, disposant de ses appareils, de ses réseaux d’influence et de ses moyens d’action propres. Il s’agit de la constellation Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale, Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) et Organisation mondiale du commerce (OMC). Ces quatre institutions parlent d’une seule voix - répercutée par la quasi- totalité des grands médias - pour exalter les « vertus du marché ».
Cet Etat mondial est un pouvoir sans société, ce rôle étant tenu par les marchés financiers et les entreprises géantes dont il est le mandataire, avec, comme conséquence, que les sociétés réellement existantes, elles, sont des sociétés sans pouvoir (1). Et cela ne cesse de s’aggraver. (Lire, pages 12 à 15, notre dossier sur la crise financière actuelle.)
Succédant au GATT, l’OMC est ainsi devenue, depuis 1995, une institution dotée de pouvoirs supranationaux et placée hors de tout contrôle de la démocratie parlementaire. Une fois saisie, elle peut déclarer les législations nationales, en matière de droit du travail, d’environnement ou de santé publique, « contraires à la liberté du commerce » et en demander l’abrogation (2). Par ailleurs, depuis mai 1995, au sein de l’OCDE, et à l’écart des opinions publiques, se négocie le très important Accord multilatéral sur les investissements (AMI), qui devrait être signé en 1998, et qui vise à donner les pleins pouvoirs aux investisseurs face aux gouvernements.
Le désarmement du pouvoir financier doit devenir un chantier civique majeur si l’on veut éviter que le monde du siècle à venir ne se transforme en une jungle où les prédateurs feront la loi.
Quotidiennement, quelque 1 500 milliards de dollars font de multiples allers et retours, spéculant sur des variations du cours des devises. Cette instabilité des changes est l’une des causes de la hausse des intérêts réels, qui freine la consommation des ménages et les investissements des entreprises. Elle creuse les déficits publics et, par ailleurs, incite les fonds de pension, qui manient des centaines de milliards de dollars, à réclamer aux entreprises des dividendes de plus en plus élevés. Les premières victimes de cette « traque » du profit sont les salariés, dont les licenciements massifs font bondir la cotation boursière de leurs ex- employeurs. Les sociétés peuvent-elles longtemps tolérer l’intolérable ? Il y a urgence à jeter des grains de sable dans ces mouvements de capitaux dévastateurs. De trois façons : suppression des « paradis fiscaux » ; augmentation de la fiscalité des revenus du capital ; taxation des transactions financières.
LES paradis fiscaux sont autant de zones où règne le secret bancaire, qui ne sert qu’à camoufler des malversations et d’autres activités mafieuses. Des milliards de dollars sont ainsi soustraits à toute fiscalité, au bénéfice des puissants et des établissements financiers. Car toutes les grandes banques de la planète ont des succursales dans les paradis fiscaux et en tirent grand profit. Pourquoi ne pas décréter un boycottage financier, par exemple, de Gibraltar, des îles Caïmans ou du Liechtenstein, par l’interdiction faite aux banques travaillant avec les pouvoirs publics d’y ouvrir des filiales ?
La taxation des revenus financiers est une exigence démocratique minimale. Ces revenus devraient être taxés exactement au même taux que les revenus du travail. Ce n’est le cas nulle part, en particulier dans l’Union européenne.
La liberté totale de circulation des capitaux déstabilise la démocratie. C’est pourquoi il importe de mettre en place des mécanismes dissuasifs. L’un d’entre eux est la taxe Tobin, du nom du Prix Nobel américain d’économie qui la proposa dès 1972. Il s’agit de taxer, de manière modique, toutes les transactions sur les marchés des changes pour les stabiliser et, par la même occasion, pour procurer des recettes à la communauté internationale. Au taux de 0,1 %, la taxe Tobin procurerait, par an, quelque 166 milliards de dollars, deux fois plus que la somme annuelle nécessaire pour éradiquer la pauvreté extrême d’ici au début du siècle (3).
De nombreux experts ont montré que la mise en oeuvre de cette taxe ne présente aucune difficulté technique (4). Son application ruinerait le credo libéral de tous ceux qui ne cessent d’évoquer l’absence de solution de rechange au système actuel.
Pourquoi ne pas créer, à l’échelle planétaire, l’organisation non gouvernementale Action pour une taxe Tobin d’aide aux citoyens (Attac) ? En liaison avec les syndicats et les associations à finalité culturelle, sociale ou écologique, elle pourrait agir comme un formidable groupe de pression civique auprès des gouvernements pour les pousser à réclamer, enfin, la mise en oeuvre effective de cet impôt mondial de solidarité.
(1) Lire André Gorz, Misères du présent, richesse de l’avenir, Galilée, Paris, 1997 ; ainsi que la communication de Bernard Cassen au colloque « La social-démocratie à l’heure de la mondialisation », organisé par le Parti québécois (PQ), à Québec, les 27 et 28 septembre 1997. Par ailleurs, le Groupe de Lisbonne, présidé par Riccardo Petrella, va prochainement publier aux éditions Labor, à Bruxelles, une étude intitulée Le Désarmement financier.
(2) Cf. François Chesnais, La Mondialisation du capital, Syros, Paris, 1997 (nouvelle édition augmentée).
(3) Rapport sur le développement humain 1997, Economica, Paris, 1997.
(4) Cf. Mahbub Ul Haq, Inge Kaul, Isabelle Grunberg, The Tobin Tax : Coping with Financial Volatility, Oxford University Press, Oxford, 1996. Lire Le Monde diplomatique, février 1997.
Directeur du Monde diplomatique de 1990 à 2008.
LE typhon sur les Bourses d’Asie menace le reste du monde. La mondialisation du capital financier est en train de mettre les peuples en état d’insécurité généralisée. Elle contourne et rabaisse les nations et leurs Etats en tant que lieux pertinents de l’exercice de la démocratie et garants du bien commun.
La mondialisation financière a d’ailleurs créé son propre Etat. Un Etat supranational, disposant de ses appareils, de ses réseaux d’influence et de ses moyens d’action propres. Il s’agit de la constellation Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale, Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) et Organisation mondiale du commerce (OMC). Ces quatre institutions parlent d’une seule voix - répercutée par la quasi- totalité des grands médias - pour exalter les « vertus du marché ».
Cet Etat mondial est un pouvoir sans société, ce rôle étant tenu par les marchés financiers et les entreprises géantes dont il est le mandataire, avec, comme conséquence, que les sociétés réellement existantes, elles, sont des sociétés sans pouvoir (1). Et cela ne cesse de s’aggraver. (Lire, pages 12 à 15, notre dossier sur la crise financière actuelle.)
Succédant au GATT, l’OMC est ainsi devenue, depuis 1995, une institution dotée de pouvoirs supranationaux et placée hors de tout contrôle de la démocratie parlementaire. Une fois saisie, elle peut déclarer les législations nationales, en matière de droit du travail, d’environnement ou de santé publique, « contraires à la liberté du commerce » et en demander l’abrogation (2). Par ailleurs, depuis mai 1995, au sein de l’OCDE, et à l’écart des opinions publiques, se négocie le très important Accord multilatéral sur les investissements (AMI), qui devrait être signé en 1998, et qui vise à donner les pleins pouvoirs aux investisseurs face aux gouvernements.
Le désarmement du pouvoir financier doit devenir un chantier civique majeur si l’on veut éviter que le monde du siècle à venir ne se transforme en une jungle où les prédateurs feront la loi.
Quotidiennement, quelque 1 500 milliards de dollars font de multiples allers et retours, spéculant sur des variations du cours des devises. Cette instabilité des changes est l’une des causes de la hausse des intérêts réels, qui freine la consommation des ménages et les investissements des entreprises. Elle creuse les déficits publics et, par ailleurs, incite les fonds de pension, qui manient des centaines de milliards de dollars, à réclamer aux entreprises des dividendes de plus en plus élevés. Les premières victimes de cette « traque » du profit sont les salariés, dont les licenciements massifs font bondir la cotation boursière de leurs ex- employeurs. Les sociétés peuvent-elles longtemps tolérer l’intolérable ? Il y a urgence à jeter des grains de sable dans ces mouvements de capitaux dévastateurs. De trois façons : suppression des « paradis fiscaux » ; augmentation de la fiscalité des revenus du capital ; taxation des transactions financières.
LES paradis fiscaux sont autant de zones où règne le secret bancaire, qui ne sert qu’à camoufler des malversations et d’autres activités mafieuses. Des milliards de dollars sont ainsi soustraits à toute fiscalité, au bénéfice des puissants et des établissements financiers. Car toutes les grandes banques de la planète ont des succursales dans les paradis fiscaux et en tirent grand profit. Pourquoi ne pas décréter un boycottage financier, par exemple, de Gibraltar, des îles Caïmans ou du Liechtenstein, par l’interdiction faite aux banques travaillant avec les pouvoirs publics d’y ouvrir des filiales ?
La taxation des revenus financiers est une exigence démocratique minimale. Ces revenus devraient être taxés exactement au même taux que les revenus du travail. Ce n’est le cas nulle part, en particulier dans l’Union européenne.
La liberté totale de circulation des capitaux déstabilise la démocratie. C’est pourquoi il importe de mettre en place des mécanismes dissuasifs. L’un d’entre eux est la taxe Tobin, du nom du Prix Nobel américain d’économie qui la proposa dès 1972. Il s’agit de taxer, de manière modique, toutes les transactions sur les marchés des changes pour les stabiliser et, par la même occasion, pour procurer des recettes à la communauté internationale. Au taux de 0,1 %, la taxe Tobin procurerait, par an, quelque 166 milliards de dollars, deux fois plus que la somme annuelle nécessaire pour éradiquer la pauvreté extrême d’ici au début du siècle (3).
De nombreux experts ont montré que la mise en oeuvre de cette taxe ne présente aucune difficulté technique (4). Son application ruinerait le credo libéral de tous ceux qui ne cessent d’évoquer l’absence de solution de rechange au système actuel.
Pourquoi ne pas créer, à l’échelle planétaire, l’organisation non gouvernementale Action pour une taxe Tobin d’aide aux citoyens (Attac) ? En liaison avec les syndicats et les associations à finalité culturelle, sociale ou écologique, elle pourrait agir comme un formidable groupe de pression civique auprès des gouvernements pour les pousser à réclamer, enfin, la mise en oeuvre effective de cet impôt mondial de solidarité.
(1) Lire André Gorz, Misères du présent, richesse de l’avenir, Galilée, Paris, 1997 ; ainsi que la communication de Bernard Cassen au colloque « La social-démocratie à l’heure de la mondialisation », organisé par le Parti québécois (PQ), à Québec, les 27 et 28 septembre 1997. Par ailleurs, le Groupe de Lisbonne, présidé par Riccardo Petrella, va prochainement publier aux éditions Labor, à Bruxelles, une étude intitulée Le Désarmement financier.
(2) Cf. François Chesnais, La Mondialisation du capital, Syros, Paris, 1997 (nouvelle édition augmentée).
(3) Rapport sur le développement humain 1997, Economica, Paris, 1997.
(4) Cf. Mahbub Ul Haq, Inge Kaul, Isabelle Grunberg, The Tobin Tax : Coping with Financial Volatility, Oxford University Press, Oxford, 1996. Lire Le Monde diplomatique, février 1997.
samedi 15 octobre 2011
Les "indignés" se mobilisent à travers le monde
samedi 15 octobre 2011 09h34 Imprimer cet article [-] Texte [+]
par Michel Rose
MILAN (Reuters) - Les "indignés" manifestent ce samedi à travers la planète pour dénoncer le poids de la finance et les politiques d'austérité qui, disent-ils, mènent le monde à la ruine et condamnent une partie de l'humanité à la pauvreté.
Inspirés par les "indignados" précurseurs de Madrid, galvanisés par le mouvement Occupy Wall Street, différents collectifs reliés entre eux par internet appellent à manifester à Londres, Berlin, Francfort, Athènes, Montréal, New York...
Selon le réseau 15october.net, qui recense les appels à manifester, des rassemblements sont prévus dans au moins 951 villes à travers 82 pays.
Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues d'Auckland en Nouvelle-Zélande avant de se rassembler sur une place de la ville où 3.000 participants ont scandé des slogans en tapant sur des tambours.
Quelque 2.000 manifestants, des représentants de la communauté aborigène, des syndicalistes et des militants communistes, se sont réunis à Sydney devant la banque centrale d'Australie tandis que l'on dénombrait 200 protestataires dans la capitale Wellington.
A Melbourne, où était donné le coup d'envoi de cette journée de mobilisation mondiale, un millier de personnes se sont réunies sur une place du centre-ville.
Plusieurs centaines de personnes, dont des militants opposés au nucléaire, ont marché à Tokyo et quelques dizaines se sont rendus devant l'ambassade des Etats-Unis à Manille aux Philippines aux cris de "à bas l'impérialisme américain".
Dans des villes comme Londres ou Athènes, théâtres de récentes émeutes, les forces de police sont sur les dents. D'autant que nul ne peut anticiper l'ampleur de la mobilisation qui s'appuie largement sur les réseaux sociaux.
"Pour nous, le moment est venu de nous unir, pour eux, le moment est venu de nous écouter. Peuples du monde entier, levez-vous !", proclame le site United for #GlobalChange (ensemble pour un changement global).
"Nous ne sommes pas des marchandises entre les mains des politiciens et des banquiers qui ne nous représentent pas. Nous allons manifester pacifiquement, débattre et nous organiser jusqu'à obtenir le changement mondial que nous voulons", poursuit cette coordination virtuelle.
CONTRE LE "CAUCHEMAR GREC"
Les organisateurs insistent sur le caractère pacifiste du mouvement de protestation. Vendredi, cependant, un groupe d'étudiants a fait irruption dans le centre financier de Milan dans les locaux de la banque Goldman Sachs, sur laquelle se concentre une large part de la colère des indignés.
"J'attends ce mouvement depuis longtemps, depuis 2008", témoigne Daniel Schreiber, un Berlinois de 28 ans ulcéré par les répercussions du sauvetage des établissements financiers après la faillite de la banque Lehman Brothers.
"Je me demandais pourquoi les gens n'étaient pas indignés, pourquoi rien ne se passait et finalement, trois ans plus tard, cela arrive enfin", ajoute-t-il.
Trois ans après la chute de Lehman Brothers, emporté par l'éclatement de la bulle des crédits "subprime", et après les plans de soutien et de relance financés par la puissance publique, les pays occidentaux, notamment dans la zone euro, vivent désormais au rythme des plans de rigueur et des cures d'austérité.
"Ce qui se passe aujourd'hui en Grèce, c'est le cauchemar qui attend d'autres pays à l'avenir. La solidarité est l'arme des peuples", écrit le groupe Démocratie réelle, qui appelle à manifester samedi dans le centre d'Athènes, sur la place Syntagma.
Le mouvement est parti au printemps d'Espagne, le pays de l'UE au taux de chômage le plus élevé (plus de 20% de la population active, jusqu'à 45% chez les jeunes de 18-25 ans).
L'occupation de la place Puerta del Sol, à Madrid, a fait des émules à travers l'Europe, à commencer par la Grèce, où le déblocage de l'aide financière de l'UE et du FMI est assorti de conditions d'austérité draconiennes.
Des mouvements semblables se sont développés au Chili ou en Israël. En France, la place de la Bastille à Paris a été quelques temps un centre de ralliement de la contestation.
QUELLE INFLUENCE ?
Aux Etats-Unis, le mot d'ordre Occupy Wall Street a été lancé cet été sur internet par les activistes du collectif Adbusters (littéralement les Casseurs de pub), un groupe créé à Vancouver qui combat le capitalisme et détourne les codes de la société de consommation.
"Nous étions inspirés par ce qui s'était produit en Tunisie et en Egypte. Nous avions le sentiment que l'Amérique était mûre pour vivre son propre Tahrir", explique Kalle Lasn, co-fondateur du groupe, en référence à la place du Caire devenue l'hiver dernier l'épicentre de la contestation contre le régime d'Hosni Moubarak.
"Nous avions le sentiment qu'une indignation véritable montait en Amérique et nous avons voulu produire l'étincelle qui permettrait à cette indignation de s'exprimer", continue-t-il.
Occupy Wall Street appelait à se rassembler autant de temps que nécessaire à partir du 17 septembre. Le mouvement entrera lundi dans son deuxième mois et les protestataires campent toujours dans un village de tentes dressé dans le parc de Zucotti, près du coeur financier de Manhattan.
Spyro, un Britannique de 28 ans très actif dans la préparation du rassemblement prévu samedi à Londres sous la bannière "Occupy the Stock Exchange", résume les raisons de ce mouvement global de colère contre "le système financier".
Les banques, rappelle-t-il, ont été renflouées sur fonds publics, mais les pratiques des bonus et des stock-options sont restées inchangées tandis que les Etats, sous l'oeil des marchés et des agences de notation, engageaient des politiques d'austérité et que le chômage, en particulier chez les jeunes, augmentait. "Partout dans le monde, nous disons que cela suffit", poursuit-il.
D'Athènes à New York, les revendications restent assez générales, elles visent les 1% de la population accusées de concentrer l'essentiel des richesses, elles accusent les gouvernements élus d'être sourds à cette colère.
L'efficacité de cette mobilisation reste à démontrer.
"Il y a plus de sympathisants que de personnes qui manifestent réellement", souligne Mary Bossis, professeur à l'université grecque du Pirée. En dépit des situations de désespoir créées par les mesures d'austérité, ajoute-t-elle, il semble que l'étincelle qui lancerait un mouvement durable fait défaut.
"S'ils se font entendre dans tous les pays tourmentés par les crises économiques et financières, il est difficile de mesurer le poids exact de leurs protestations, leur capacité d'entraînement et l'efficacité de leur révolte sur les choix des gouvernants", écrit Dominique Quinio, du quotidien français La Croix qui consacre un dossier au sujet.
Henri-Pierre André pour le service français
© Thomson Reuters 2011 Tous droits réservés.
par Michel Rose
MILAN (Reuters) - Les "indignés" manifestent ce samedi à travers la planète pour dénoncer le poids de la finance et les politiques d'austérité qui, disent-ils, mènent le monde à la ruine et condamnent une partie de l'humanité à la pauvreté.
Inspirés par les "indignados" précurseurs de Madrid, galvanisés par le mouvement Occupy Wall Street, différents collectifs reliés entre eux par internet appellent à manifester à Londres, Berlin, Francfort, Athènes, Montréal, New York...
Selon le réseau 15october.net, qui recense les appels à manifester, des rassemblements sont prévus dans au moins 951 villes à travers 82 pays.
Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues d'Auckland en Nouvelle-Zélande avant de se rassembler sur une place de la ville où 3.000 participants ont scandé des slogans en tapant sur des tambours.
Quelque 2.000 manifestants, des représentants de la communauté aborigène, des syndicalistes et des militants communistes, se sont réunis à Sydney devant la banque centrale d'Australie tandis que l'on dénombrait 200 protestataires dans la capitale Wellington.
A Melbourne, où était donné le coup d'envoi de cette journée de mobilisation mondiale, un millier de personnes se sont réunies sur une place du centre-ville.
Plusieurs centaines de personnes, dont des militants opposés au nucléaire, ont marché à Tokyo et quelques dizaines se sont rendus devant l'ambassade des Etats-Unis à Manille aux Philippines aux cris de "à bas l'impérialisme américain".
Dans des villes comme Londres ou Athènes, théâtres de récentes émeutes, les forces de police sont sur les dents. D'autant que nul ne peut anticiper l'ampleur de la mobilisation qui s'appuie largement sur les réseaux sociaux.
"Pour nous, le moment est venu de nous unir, pour eux, le moment est venu de nous écouter. Peuples du monde entier, levez-vous !", proclame le site United for #GlobalChange (ensemble pour un changement global).
"Nous ne sommes pas des marchandises entre les mains des politiciens et des banquiers qui ne nous représentent pas. Nous allons manifester pacifiquement, débattre et nous organiser jusqu'à obtenir le changement mondial que nous voulons", poursuit cette coordination virtuelle.
CONTRE LE "CAUCHEMAR GREC"
Les organisateurs insistent sur le caractère pacifiste du mouvement de protestation. Vendredi, cependant, un groupe d'étudiants a fait irruption dans le centre financier de Milan dans les locaux de la banque Goldman Sachs, sur laquelle se concentre une large part de la colère des indignés.
"J'attends ce mouvement depuis longtemps, depuis 2008", témoigne Daniel Schreiber, un Berlinois de 28 ans ulcéré par les répercussions du sauvetage des établissements financiers après la faillite de la banque Lehman Brothers.
"Je me demandais pourquoi les gens n'étaient pas indignés, pourquoi rien ne se passait et finalement, trois ans plus tard, cela arrive enfin", ajoute-t-il.
Trois ans après la chute de Lehman Brothers, emporté par l'éclatement de la bulle des crédits "subprime", et après les plans de soutien et de relance financés par la puissance publique, les pays occidentaux, notamment dans la zone euro, vivent désormais au rythme des plans de rigueur et des cures d'austérité.
"Ce qui se passe aujourd'hui en Grèce, c'est le cauchemar qui attend d'autres pays à l'avenir. La solidarité est l'arme des peuples", écrit le groupe Démocratie réelle, qui appelle à manifester samedi dans le centre d'Athènes, sur la place Syntagma.
Le mouvement est parti au printemps d'Espagne, le pays de l'UE au taux de chômage le plus élevé (plus de 20% de la population active, jusqu'à 45% chez les jeunes de 18-25 ans).
L'occupation de la place Puerta del Sol, à Madrid, a fait des émules à travers l'Europe, à commencer par la Grèce, où le déblocage de l'aide financière de l'UE et du FMI est assorti de conditions d'austérité draconiennes.
Des mouvements semblables se sont développés au Chili ou en Israël. En France, la place de la Bastille à Paris a été quelques temps un centre de ralliement de la contestation.
QUELLE INFLUENCE ?
Aux Etats-Unis, le mot d'ordre Occupy Wall Street a été lancé cet été sur internet par les activistes du collectif Adbusters (littéralement les Casseurs de pub), un groupe créé à Vancouver qui combat le capitalisme et détourne les codes de la société de consommation.
"Nous étions inspirés par ce qui s'était produit en Tunisie et en Egypte. Nous avions le sentiment que l'Amérique était mûre pour vivre son propre Tahrir", explique Kalle Lasn, co-fondateur du groupe, en référence à la place du Caire devenue l'hiver dernier l'épicentre de la contestation contre le régime d'Hosni Moubarak.
"Nous avions le sentiment qu'une indignation véritable montait en Amérique et nous avons voulu produire l'étincelle qui permettrait à cette indignation de s'exprimer", continue-t-il.
Occupy Wall Street appelait à se rassembler autant de temps que nécessaire à partir du 17 septembre. Le mouvement entrera lundi dans son deuxième mois et les protestataires campent toujours dans un village de tentes dressé dans le parc de Zucotti, près du coeur financier de Manhattan.
Spyro, un Britannique de 28 ans très actif dans la préparation du rassemblement prévu samedi à Londres sous la bannière "Occupy the Stock Exchange", résume les raisons de ce mouvement global de colère contre "le système financier".
Les banques, rappelle-t-il, ont été renflouées sur fonds publics, mais les pratiques des bonus et des stock-options sont restées inchangées tandis que les Etats, sous l'oeil des marchés et des agences de notation, engageaient des politiques d'austérité et que le chômage, en particulier chez les jeunes, augmentait. "Partout dans le monde, nous disons que cela suffit", poursuit-il.
D'Athènes à New York, les revendications restent assez générales, elles visent les 1% de la population accusées de concentrer l'essentiel des richesses, elles accusent les gouvernements élus d'être sourds à cette colère.
L'efficacité de cette mobilisation reste à démontrer.
"Il y a plus de sympathisants que de personnes qui manifestent réellement", souligne Mary Bossis, professeur à l'université grecque du Pirée. En dépit des situations de désespoir créées par les mesures d'austérité, ajoute-t-elle, il semble que l'étincelle qui lancerait un mouvement durable fait défaut.
"S'ils se font entendre dans tous les pays tourmentés par les crises économiques et financières, il est difficile de mesurer le poids exact de leurs protestations, leur capacité d'entraînement et l'efficacité de leur révolte sur les choix des gouvernants", écrit Dominique Quinio, du quotidien français La Croix qui consacre un dossier au sujet.
Henri-Pierre André pour le service français
© Thomson Reuters 2011 Tous droits réservés.
jeudi 13 octobre 2011
Le troc au Venezuela - un projet politique
06.10.2011
Le troc au Venezuela - un projet politique
"Patria, Socialismo, trueke, venceremos!"
Au Venezuela, tout est teinté du rouge socialiste. Les slogans socialistes et la figure emblématique du président Chavez sont partout, tagués sur les murs, arborant les péages, sur les panneaux qui nous accueillent à l’entrée des villes, posters dans les bureaux...on a même croisé une petite fille portant un tee-shirt à l’effigie du président. Alors que Chavez est hospitalisé à Cuba, un soir en allumant la télévision, on tombe sur un micro-trottoir où les passants font l’éloge de leur président, entre larmes et déclarations d’amour, Chavez est décidément la star du Venezuela.
Le réseau de troc est bien évidemment lui aussi socialiste, initié par Chavez, soutenu par le Ministère du Pouvoir Populaire pour les Communes et la Protection Sociale, inscrit dans la Ley organica del Sistema Comunal, et les porte-parole du réseau sont tous très engagés politiquement (contrairement à TAOA qui est engagé mais apolitique). Dans cette double page, nous relaterons des faits et partagerons avec vous les témoignages des acteurs du troc vénézuélien.
Le troc, un projet politique.
“El trueke no es el fin en si mismo sino que el fin es político porque nosotros y nosotras somos revolucionarios que queremos construir el estado comunal” (« Le troc n’est pas une fin en soi, la finalité est politique. Nous sommes révolutionnaires et voulons construire l’Etat Communal) - Yolanda, porte-parole nationale du réseau de troc du Venezuela.
Au Venezuela, le troc naît dans le cadre du projet politique de Chavez. Dès 2006, Chavez s’exprime publiquement sur le sujet :
«un pourcentage de la production doit obligatoirement être destiné à un marché communautaire où l’idée n’est pas de vendre dans une optique de profit économique. Et une autre partie de la production doit être vendue sur le marché traditionnel pour pérenniser l’effort productif» (extrait d’une déclaration sur ViveTV).
La politique de Chavez repose sur les idées de Simon Bolivar, el libertador, redonner le pouvoir au peuple. El poder popular est le coeur de la politique de Chavez. Par ailleurs, le Venezuela est extrêmement dépendant de l’extérieur. Pour caricaturer, à peine, le Venezuela ne produit quasiment rien à part du pétrole et est contraint d’importer tout le reste.
Nous rencontrons une des déléguées du Ministère des Communes, Maria Teresa Quintana. Elle nous explique que Chavez, en favorisant l’émergence de différents modèles socio-productifs communautaires, dont les systèmes de troc, souhaite réduire la dépendance vis-à-vis des importations, que le pays devienne autosuffisant et puisse ainsi assurer son développement économique. Chavez veut donner les moyens et les outils au peuple pour que les communautés soient en mesure de produire ce dont elles ont besoin pour se nourrir, réapprendre à cultiver la terre.
“La Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela permet l’émer-gence de nouvelles formes d’organisa-tion socio-productives (…) le modèle socio-productif communautaire et ses différentes formes d’organisation populaire sont basées sur des relations de production solidaires, via la mobilisa-tion des potentialités productives de la communauté, comme outil pour impul-ser le développement intégral du pays » Hugo Chavez, Ley para el fomento y desarrollo de la economia popular-août 2008.
Comme l’explique Américo Mata dans son livre Desafiando al dinero, las redes de trueke en Venezuela, los sistemas de trueke sont un des modèles socio-productifs impulsés par Chavez pour faire avancer la construction d’une économie socialiste, aux côtés des petites et moyennes industries, coopératives, entreprises familiales, unités de propriété socialistes, conseils communaux et autres formes et modèles d’associations communautaires et productives. De tels systèmes se basent sur la participation populaire pour réactiver les économies locales, mettre en valeur le patrimoine culturel et économique des communautés, et satisfaire les besoins (sociaux et matériels) de chacun.
Le troc inscrit dans la Constitution
Si dans la plupart des pays, les monnaies sociales sont plus ou moins tolérées par le législateur (mais rarement officiellement légalisées), le Venezuela se distingue en inscrivant le troc dans sa Constitution.
Vous pouvez retrouver ces articles et le reste de notre enquête Venezuela dans notre Newsletter n°5
Pour un récit tout en image, retrouvez notre roman photo sur la page facebook de TAOA
Toutes les infos, toutes les publications sur www.taoaproject.org
Le troc au Venezuela - un projet politique
"Patria, Socialismo, trueke, venceremos!"
Au Venezuela, tout est teinté du rouge socialiste. Les slogans socialistes et la figure emblématique du président Chavez sont partout, tagués sur les murs, arborant les péages, sur les panneaux qui nous accueillent à l’entrée des villes, posters dans les bureaux...on a même croisé une petite fille portant un tee-shirt à l’effigie du président. Alors que Chavez est hospitalisé à Cuba, un soir en allumant la télévision, on tombe sur un micro-trottoir où les passants font l’éloge de leur président, entre larmes et déclarations d’amour, Chavez est décidément la star du Venezuela.
Le réseau de troc est bien évidemment lui aussi socialiste, initié par Chavez, soutenu par le Ministère du Pouvoir Populaire pour les Communes et la Protection Sociale, inscrit dans la Ley organica del Sistema Comunal, et les porte-parole du réseau sont tous très engagés politiquement (contrairement à TAOA qui est engagé mais apolitique). Dans cette double page, nous relaterons des faits et partagerons avec vous les témoignages des acteurs du troc vénézuélien.
Le troc, un projet politique.
“El trueke no es el fin en si mismo sino que el fin es político porque nosotros y nosotras somos revolucionarios que queremos construir el estado comunal” (« Le troc n’est pas une fin en soi, la finalité est politique. Nous sommes révolutionnaires et voulons construire l’Etat Communal) - Yolanda, porte-parole nationale du réseau de troc du Venezuela.
Au Venezuela, le troc naît dans le cadre du projet politique de Chavez. Dès 2006, Chavez s’exprime publiquement sur le sujet :
«un pourcentage de la production doit obligatoirement être destiné à un marché communautaire où l’idée n’est pas de vendre dans une optique de profit économique. Et une autre partie de la production doit être vendue sur le marché traditionnel pour pérenniser l’effort productif» (extrait d’une déclaration sur ViveTV).
La politique de Chavez repose sur les idées de Simon Bolivar, el libertador, redonner le pouvoir au peuple. El poder popular est le coeur de la politique de Chavez. Par ailleurs, le Venezuela est extrêmement dépendant de l’extérieur. Pour caricaturer, à peine, le Venezuela ne produit quasiment rien à part du pétrole et est contraint d’importer tout le reste.
Nous rencontrons une des déléguées du Ministère des Communes, Maria Teresa Quintana. Elle nous explique que Chavez, en favorisant l’émergence de différents modèles socio-productifs communautaires, dont les systèmes de troc, souhaite réduire la dépendance vis-à-vis des importations, que le pays devienne autosuffisant et puisse ainsi assurer son développement économique. Chavez veut donner les moyens et les outils au peuple pour que les communautés soient en mesure de produire ce dont elles ont besoin pour se nourrir, réapprendre à cultiver la terre.
“La Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela permet l’émer-gence de nouvelles formes d’organisa-tion socio-productives (…) le modèle socio-productif communautaire et ses différentes formes d’organisation populaire sont basées sur des relations de production solidaires, via la mobilisa-tion des potentialités productives de la communauté, comme outil pour impul-ser le développement intégral du pays » Hugo Chavez, Ley para el fomento y desarrollo de la economia popular-août 2008.
Comme l’explique Américo Mata dans son livre Desafiando al dinero, las redes de trueke en Venezuela, los sistemas de trueke sont un des modèles socio-productifs impulsés par Chavez pour faire avancer la construction d’une économie socialiste, aux côtés des petites et moyennes industries, coopératives, entreprises familiales, unités de propriété socialistes, conseils communaux et autres formes et modèles d’associations communautaires et productives. De tels systèmes se basent sur la participation populaire pour réactiver les économies locales, mettre en valeur le patrimoine culturel et économique des communautés, et satisfaire les besoins (sociaux et matériels) de chacun.
Le troc inscrit dans la Constitution
Si dans la plupart des pays, les monnaies sociales sont plus ou moins tolérées par le législateur (mais rarement officiellement légalisées), le Venezuela se distingue en inscrivant le troc dans sa Constitution.
Vous pouvez retrouver ces articles et le reste de notre enquête Venezuela dans notre Newsletter n°5
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mercredi 14 septembre 2011
Sarkozy à Mustafa Abdul Jalil : "L'Algérie dans un an, l'Iran dans trois"
Par Le Matin DZ | 10/09/2011 13:25:00 |
Dans un article publié sur plusieurs sites internationaux en arabe-anglais et français intitulé "Sarkozy à Mustafa Abdul Jalil: l'Algérie dans un an, l'Iran dans trois", le journaliste libanais Nidal Hamadé, journaliste, correspondant en Europe d'Al-Intikad évoque les rôles respectifs des deux principaux alliés-acteurs des USA dans les événements au PO, à savoir la France et le Qatar !
Selon des sources françaises, citées par Nidal Hamadé sur une conversation qui a eu lieu entre le président français Nicolas Sarkozy et le président du Conseil de transition de la Libye, Mustafa Abdul Jalil, et ce, à l'occasion de la visite de ce dernier en France, Sarkozy a affirmé à son hôte, qui se plaignait de l’Algérie : "Patientez et vous verrez ce qui va se passer en Algérie dans un an et l'Iran dans trois ans".
Des propos qui signifieraient bien que ce qui se passe au Proche-Orient actuellement, surtout après la révolte des jeunes de l’Egypte, c'est-à-dite la chute du régime de Moubarak, est soumis à un agenda étranger à travers lesquelles les puissances occidentales "colonisatrices" veulent redessiner un Proche-Orient à leur taille ! En effet, selon Nidal Hamadé, le timing des menaces françaises contre l’Iran et celui de la campagne virulente du Qatar contre la Syrie ne sont pas innocents !
Au contraire, non seulement, ils révèlent "l’alliance secrète qui lie la France et le Qatar, dans le monde arabe sous le parrainage des Etats-Unis", mais en plus ils interviennent après "l'échec de la visite de l'Emir du Qatar (Hamad Bin Khalifa Al-Thani) à Téhéran, et dont le rôle de simple courtier pour le compte de Washington était de faire parvenir à Téhéran une demande américaine de couvrir le l’occupation américaine en Irak en acceptant sa prolongation pendant encore deux an", en échange les USA promettent d'ouvir des négociations sur tous les dossiers chauds de la région, y compris "le dossier nucléaire", souligne Nidal Hamadé.
Or selon ce dernier, "la réponse de l'Iran à l'émir du Qatar est la même que celle donnée aux Saoudiens à savoir que l'Iran ne couvrira pas la présence des forces américaines sur le territoire irakien , au contraire elle va défendre la position de ses alliés irakiens, en particulier le Premier ministre Nouri al-Maliki, qui exigent un retrait des forces américaines selon le délai fixé par la Convention américano-irakienne c’est-à-dire l’année prochaine".
Et donc, poursuit Nidal Hamadé : "Ce rejet de l'Iran a poussé la France et le Qatar, alliés immédiats des Etats-Unis dans les crises du monde arabe, à commencer par la guerre déclenchée contre la Libye et les provocations contre la Syrie, à se départager les tâches : d’un côté l’émir du Qatar a lancé une virulente campagne contre la Syrie immédiatement après sa rencontre avec les responsables iraniens en concordance avec une campagne sans précédent menée par Al-Jazira qui a diffusé de fausses informations sur de prétendues manifestations monstres à Damas ! Informations démenties par la télévision syrienne qui pendant cinq heures a retransmis en direct des images des places de la capitale syrienne au même moment où al-Jazira et une autre chaîne satellitaire diffusaient leurs informations erronées !"
Mais le Qatar ne s’est pas arrêté là..
Mais le Qatar ne s’est pas arrêté là..
"Sa campagne contre la Syrie s’est poursuivie au sein de la réunion de la Ligue arabe tenue au niveau des ministres des Affaires étrangères pour discuter le dossier syrien, et où le ministre des Affaires étrangères du Qatar (Hamad Bin Jassim)a exprimé des positions trop rigides contre la Syrie", selon Nidal Hamadé.
Pour ce qui est de la France, "le président Sarkozy s'est attaqué à l’Iran, au point de menacer la République islamique d’Iran de frappes contre ses sites nucléaires pacifiques", ajoute le journaliste ! A la lumière de ce qui a été dit, "il semble que la campagne ciblant seule Syrie risque fort de s'élargir pour inclure l'Iran et .. l’Algérie : la première à cause de son programme nucléaire et sa position sur la présence américaine en Irak sans oublier son soutien aux mouvements de résistance dans les mondes arabe et islamique ; et la deuxième pour sa position envers la Libye en y provoquant de l'instabilité pour renverser l’actuel régime et assurer le retour de la France dans un pays riche en pétrole, en gaz et en uranium", souligne Nidal Hamadé !
"Sachant qu’il n’est pas possible à quiconque de lancer une guerre préventive contre l’Iran ou la Syrie, ce qui laisse l’Algérie exposée à toutes les éventualités", conclut le journaliste !
A.M.jeudi 18 août 2011
tentative d explication par VGE sur pourquoi avoir donne le pouvoir de battre monnaies aux banques privées
Réponse de VGE
Par Valéry Giscard d'Estaing le vendredi 25 juillet 2008, 14:26 - Réponses aux bloggeurs - Lien permanent
La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j'étais Ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit émis par une entité privée ou publique.
La possibilité du prêt direct de la Banque de France au Trésor public a généré partout où il fut appliqué une situation d'inflation monétaire permanente. Votre remarque sur l'endettement public est inexacte et révélatrice : vous semblez penser qu'une dette du Trésor public envers la Banque de France ne serait pas décomptée comme faisant partie de la dette de l'administration publique. En réalité, il y a dans ce domaine des règles bien connues qui définissent le montant des avances et prêts de l'institut d'émission en faveur du Trésor public, avances et prêts qui ont évidemment vocation à être remboursés et qui figurent de ce fait dans le montant de la dette publique. Ce que vous supposez consiste à dire qu'on aurait pu remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. Mais ce serait ouvrir les bras au retour à l'inflation des années 1950.
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Commentaires
J’ai effectivement bien compris cette position. Au lieu de faire financer les besoins des collectivités publiques (l cas échéant en faisant la différence entre besoins financiers de fonctionnement et besoins d’investissements) par une augmentation de la fiscalité ou un prêt de la Banque Centrale, on s’adresse au privé et la collectivité paye donc des intérêts à ces prêteurs. Et tant pis si le payement par l’Etat des intérêts, s’il avait été au bénéfice de la Banque Centrale, aurait permis de bénéficier in fine de prêts sans intérêt : comme je le disais dans la réponse précédente, c’est plus de 1100 milliards d’euros en 25 ans que la collectivité aurait économisé si ces intérêts lui avaient été restitués.
- l’inflation entre 1950 et 1959 à suivi annuellement les taux suivants 9,4 / 16,4 / 12,3 / -1,7 / 0,0 / 0,9 / 4,5 / 2,8 / 15,1 / 6,9
- l’inflation entre 1960 et 1972 à suivi annuellement les taux suivants, très « raisonnables » 3,2 / 3,3 / 4,8 / 4,8 / 3,4 / 2,5 / 2,7 / 2,7 / 4,5 / 6,4 / 5,2 / 5,7 / 6,2 /
Un seul mot: continuez.
Le système monétaire actuel est une arnaque totale. C'est une chambre à air trouée avec laquelle plus on pompe plus il faut pomper vite. C'est une grande éponge qui sert à faire remonter les richesses du bas vers le haut. On arrive actuellement à la limite de fonctionnement.
L'ignorance des populations permet à cette arnaque légale de continuer d'exister. Nous payons aux banques privées et grace à la complicité des politiques, une licenced'utilisation du système, des royalties, sous forme d'intérêts.
Je lis dans le monde diplomatique, n° 652 de juillet 2008, page 7:
"l'un des plus célèbres emprunts d'État fut l'emprunt Giscard (...). Pour 6 milliard de francs empruntés en 1973, l'Etat a finalement remboursé au total (montant initial plus intérêts) 80 milliards de francs en 1988."
Je lis dans le monde diplomatique, n° 652 de juillet 2008, page 7:
"l'un des plus célèbres emprunts d'État fut l'emprunt Giscard (...). Pour 6 milliard de francs empruntés en 1973, l'Etat a finalement remboursé au total (montant initial plus intérêts) 80 milliards de francs en 1988."
L'enfer est pavé » de bon sentiment...
On comprend alors la volonté de transformer une politique imposé par le pouvoir financier :
immigration + endettement avec intérêt en jeu politique par Mr Mitterant , lui même avait il le choix si ce n'est que celui qu'on lui avait dicter, il pouvait interpréter pas décider.
Le temps étant la Nation.
Y a t'il un lien, entre la conversion des dette d'Europe en € et le lancement du programme guerrier américain ?
Mr VGE aura vendu la France pour la nouvelle année , ces chose la se font toujours par de petits matins clame....
Denis Bouzon,
L'enfer est pavé » de bon sentiment...
On comprend alors la volonté de transformer une politique imposé par le pouvoir financier :
immigration + endettement avec intérêt en jeu politique par Mr Mitterant , lui même avait il le choix si ce n'est que celui qu'on lui avait dicter, il pouvait interpréter pas décider.
Le temps étant la Nation.
Y a t'il un lien, entre la conversion des dette d'Europe en € et le lancement du programme guerrier américain ?
Mr VGE aura vendu la France pour la nouvelle année , ces chose la se font toujours par de petits matins clame....
Denis Bouzon,
Votre conseiller quand vous avez passé ce décret était mr PEBEREAU, aujourd'hui, président de la BNP paribas, Président de la EBF et j'en passe...
ils nous ont averti depuis bien longtemps du danger de donner la monnaie aux interets privés =>
- Thomas Jefferson, Letter to Treasury Secretary Albert Gallatin (1802)
A ce moment là, il faudra désigner, non pas des coupables, mais les coupables.
Et on les connait !!!
La guillotine sera trop douce...
Un grand BIS à Aleth pour sa démonstration succinte sur la réalité de ce qui ce trame en coulisse.... Mais que veut tu mon cher, moins de 10% de la population est au courant.....Ils n'ont pas le temps de s'informer correctement, la TV s'en charge !!!
Un petit détail Monsieur VGE, il me semble que la création d'une Constitution est rédigée et réfléchie, par un collège de personnalitées élu par le peuple, choisit parmis un panel de somitées intellectuelles, tel que des scientifiques, phylosophes, historiens, écrivains, érudits et épicuriens de tous bords, ainsi que des enseiqnants de haut vol.....
Une fois rédigée cette Constitution est soumise au peuple par voix référindère. Une fois la réponse la peuple identifiée, ce collège est dissout....!!!
Mais en tout état de cause ne siègent au seins de ce collège des financiers ou des politiques....
Ma question est : Qu'est ce qui vous à pris Mr VGE de vous mettre à rédiger un contrat de dupes pareil tout seul ds votre coin ??
Perso. j'ai voter Non, car j'ai pris bcp de temps pour le lire me le faire expliquer...... (J'ai fais parti des 10% de la pop. qui a lu le "traitre" de Mastrich.... j'ai aussi voter Non !!)
Pour ce qui est de la trahison, je considère que Monsieur N. Sarkosy est coupable de HAUTE TRAHISON vis à vis du peuple Français, et j'ai un vague souvenir de la sentence pour ce type d'afront....
Une chose est sure, en 1789 nous avons coupez des têtes, mais il me semble que nous avons oublié quelques unes.......
L'Histoire est en marche et le changement viendra d'en bas, et non d'en haut !!!!
et les politique ne peuvent pas l'ignorer, donc ils sont coupable.
Nicolas Valery D'Estaing est directeur de la Banque Rothschild, n'esperez donc aucun regain de conscience de la part de VGE, ceux sont tous des traitres.
Chaque samedi à 17 heures, organisons des forums devant les banques
pour le contrôle public des Banques Centrales
Dans chaque ville, choisir une banque dont l’emplacement favorise un rassemblement
A Nantes, place Royale, à partir du samedi 27 septembre puis le 4, 11, 18 octobre etc…
En moyenne, 33% de notre pouvoir d’achat va aux banquiers et aux revendeursd’argent, les financiers !
L’endettement donne aux banquiers droit de vie ou de mort sur les entreprises, particuliers et les Etats. L’armement, plus rentable, sera préféré à l’agriculture…le droit à la vie n’est pas une priorité.
Notre argent n’est pas garanti par l’or. L’or des Banques Centrales, c’est 1% du PIB mondial !!!
Mise à part la gestion des dossiers, la création de monnaie informatisée est quasiment gratuite.
Privilège accordé par les rois aux banquiers, les intérêts doivent être abolis.
D’un côté, un développement technologique qui supprime massivement les emplois
tout en produisant toujours plus de richesses… et de l’autre, l’obligation de travailler
pour pouvoir acheter ces mêmes richesses.
C’est absurde puisque les machines effectuent 95% du temps de production des biens et des services.
Au moyen des quotas, limitant les productions, et des destructions massives de marchandises invendues
…les spéculateurs créent artificiellement la misère dans l’abondance.
Cet état de nécessité, avolontairement entretenu, nous force à travailler à n’importe quelles conditions.
En effet, moins d’emplois, moins de monnaie vendue aux entreprises pour les salaires
…moins de profits pour les marchands d’argent que sont les banquiers et les financiers.
Banquiers et spéculateurs luttent contre la gratuité qui réduit le temps de travail des humains.
On ne lutte pas contre le chômage en créant des emplois destructeursd’environnement
Le temps de travail de chacun sera considérablement réduit puisque la monnaie
ne sera créée qu’en fonction de productions respectant l’environnement et les droit humains.
Mais où trouver l’argent ? Là où les banquiers le créent chaque jour…dans les banques !!!
Les banquiers créeront la monnaie sur ordinateur comme ils le font déjà, MAIS sans intérêts.
L’argent ? Des lignes d’écriture sur disques durs, donc les caisses sont vides, c’est normal.
Libérons La Monnaie Nantes-Le Pellerin
Nous exigeons des lois pour :
1- le contrôle des Banques Centrales par les Etats,
2-un revenu d’existence dissocié de l’emploi et alimenté par une monnaie de service public (sans intérêts privés). Une monnaie d’intérêt général émise en fonction des seuls biens et services respectant, et les droits humains et l’environnement,
3- l’interdiction des quotas et destructions concernant les produits nécessaires aux populations,
4-l’accès gratuit aux brevets qui appartiennent au patrimoine de l’humanité.
Nom prénom qualité email
« Liberons La Monnaie » 5, avenue Louis Vasseur, 44 000 Nantes Visitez le blog : liberonslamonnaie.blogspot.com/
Sir Josiah Stamp,
Directeur de la Banque d'Angleterre 1928-1941,
2ème fortune d'Angleterre.
Le système bancaire moderne fabrique de l'argent à partir de rien.
Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé.
La banque fut conçue dans l'iniquité et est née dans le pêché.
Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l'argent et, en un tour de mains, ils créeront assez d'argent pour la racheter.
Ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux.
Mais, si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l'argent et à contrôler les crédits.
.
Une citation offerte par Libérons La Monnaie Nantes-Le Pellerin
liberonslamonnaie.blogspot.com/
Nous exigeons des lois pour :
1- le contrôle des Banques Centrales par les Etats,
2-un revenu d’existence dissocié de l’emploi et alimenté par une monnaie de service public (sans intérêts privés). Une monnaie d’intérêt général émise en fonction des seuls biens et services respectant, et les droits humains et l’environnement,
3- l’interdiction des quotas et destructions concernant les produits nécessaires aux populations,
4-l’accès gratuit aux brevets qui appartiennent au patrimoine de l’humanité.
Nom prénom qualité email
vidal.mothes@wanadoo.fr
Liberons La Monnaie 5, avenue Louis Vasseur, 44 000 Nantes
Les banques créent la monnaie de façon virtuelle sous forme d’écritures quand elles prêtent l’argent qu’elles n’ont ni sous forme de billets ni en dépôts. Elle est détruite par les remboursements !!! Autrement dit, elles approvisionnent les comptes de leurs clients avec des chèques sans provisions !!! La garantie de cette monnaie est la solvabilité de l’emprunteur !!! Ainsi les emprunteurs sont à la monnaie scripturale ce que l’or de la banque de France est à la monnaie fiduciaire !!! Dans ces conditions, les banques sont riches de la « monnaie » virtuelle qu’elles ont créée que nous leur avons confiée et des intérêts de la « monnaie » qu’elles n’avaient pas, qu’elles nous ont prêtée !!!
Des gens comme moi ont besoin d'une info claire et vulgarisée.
Si VGE est à la souce de nos ennuis aujourd'hui, n'y a-t-il dons aucun de nos élus qui puisse défendre ces propos en assemblée ?
De ce fait l'argent que nous empruntons ne peut alors provenir que du travail des autres. Là où cela se complique c'est que lorsque j'en parle avec les autres justement, eux aussi sont endettés. Donc d'où vient l'argent ?
D'abord que les gouvernements arrêtent d'emprunter aux banques privées parce que la aussi c'est nous qui payons les intérêts, puis aussi que les emprunts, tous les emprunts se fassent auprès de la banque de France à des taux très bas étant le reflet de l'augmentation de la masse monétaire induite par les emprunts.
Les banques privées quand à elles ne doivent plus avoir la permission d'émettre de la monnaie et encore moins de percevoir des interêts.
Vous êtes sans conteste un homme extrêmement intelligent et cultivé. Vous avez durant votre carrière eu à gérer crises graves, conflits, etc...
Vous avez soutenu des débats extrêmement pointus dans des domaines aussi variés que le juridique, financier, économique, politique, etc...
Aussi, je suis extrêmement surpris de vous voir aujourd'hui n'opposer aucune riposte à de modestes citoyens qui n'étant pas issus de l'ENA comme vous et vos comparses (complices plus exactement), n'y connaissent forcement rien. Votre silence est bien la preuve que vos agissements passés sont INDEFENDABLES.
- déclaration des droits de l’homme et du citoyen-
Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.
"Quel est le principe du gouvernement représentatif? C'est que les hommes qui composent un peuple ne sont la propriété ni d'un prince, ni d'une famille, ni d'une caste, c'est qu'ils appartiennent à eux-mêmes; c'est que l'administration doit se faire non point dans l'intérêt de ceux qui administrent, mais dans l'intérêt de ceux qui sont administrés; c'est que l'argent des contribuables doit être dépensé pour l'avantage des contribuables, et non pour l'avantage des agents entre qui cet argent se distribue; c'est que les lois doivent être faites par la masse qui y est soumise et non par ceux qui les décrètent ou les appliquent."
N'espérez pas finir au panthéon, nous serons plusieurs à vous en exhumer.
Bien sur que nous sommes des entites biologiques sinon nous releverions de la robotique et a bien lire ce blog je constate que les meninges fonctionnent bien.
A l'autre bout, Chirac - mais cela c'est déjà admis par tous - aura été le plus médiocre.
Mais que vous amène-t-il à affirmer cela ?
Il y a quelque temps j'ai découvert la célèbre vidéo de l'argent dette de paul Grignon et depuis je n'ai plus aucune confiance en aucun politiciens et je constate que ce qu'ont ma enseigné en cours d'éducation civique n'est que mensonge et que a l'heure actuel la démocratie française n'existe pas , que l'avenir de ma génération est détruite , que toutes les valeurs qu'ont défendu mes aïeux sont anéantit . Enfin je suppose que vous ne vous souciez pas de ma génération , vos petits enfants ont peu de risque d'être dans le besoin . Si vous avez une once d'humanité avouez vos fautes , et aidez nous a construire l'avenir , je ne me fais pas d'illusion mon message ne changera pas le monde et peut être ne le lirez vous jamais.
"qui ne dit mot consent", parait il... au final, les mythes finissent par s'effondrer, tous, et les historiens de futur jugeront de tout cela.
merci à tous
il faut être fou ou économiste pour croire que la croissance peut être infinie dans un monde fini !
(sauf si on sort de notre planète terre !)
Il faut se préparer à ce que ce système s'effondre de lui même - Après, on passera à autre chose !
En attendant, soyons autonomes !, soyons prêt au pire (si tout s'effondre)
bonnes fêtes
charlier
On notera aussi un systeme financier basé sur de la fausse monnaie, des élites qui profitent à fond de ce systeme, des peuples qui s'appauvrissent.
N'en jetons plus la cour est pleine.
Les émeutes en Grece préfigurent (peut être) un futur probable en France.
Jetons à bas ce systeme corrompu !
Qui sème le vent etc etc ......
*Ensemble pour une VRAIE democratie*
Le capitalisme et mort, vive l'ecosocietalisme ( si on le veut, tous ensemble )
Le président américain Richard Nixon, conseillé par George Shultz (qui sera plus tard le mentor des administrations Bush père et fils), supprime la libre-convertibilité du dollar en or. Ce découplage sera suivi de mesures de dérégulation des marchés permettant des spéculations de plus en plus énormes.
Article 25 : « Le Trésor public ne peut plus présenter de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. » Dès lors, sous prétexte de lutte anti-inflationniste, le recours au crédit productif public est interdit. VGE s'est exprimé sur le sujet ici.
Il n'y a plus de contrepartie métallique à la monnaie émise, seulement de la dette. Les spéculateurs peuvent s'en donner à coeur joie avec des produits financiers dérivés, en particulier sur les taux de change entre monnaies (on parie plusieurs fois sa mise, avec un effet de levier, moyennant des informations obtenues sur les pressions politiques exercées sur telle ou telle devise d'Etat).
Abdication de fait des souverainetés nationales par privation des moyens de les exercer. Son article 104, § 1, « interdit en effet à la BCE et aux banques centrales des Etats membres, ci après dénommées "banques centrales nationales", d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des Etats membres ; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE, ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
Son article 3 lui interdit d'autoriser des découverts ou d'accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publique, de même que l'acquisition de titres de leur dette.
Rejet de la proposition d'avances par la banque de France au Trésor public pour un plan de relance économique, faite par un groupe parlementaire français, jugée contraire au Traité de Maastricht et au choix effectué en 1973.
Le Traité de Maastricht prévoyant déjà que « l'objectif principal du SEBC est de maintenir la stabilité des prix ».
Désormais, il n'y a plus de séparation aux Etats-Unis entre banques de dépôt et banques d'affaires, et les banques sont autorisées à fusionner avec des sociétés d'assurance. Chute de la « muraille de feu » prudentielle. L'Europe, elle aussi, déréglemente.
L'objectif est bel et bien d'abandonner la création monétaire aux banques privées, dans un contexte de mondialisation financière sans limites.
http://www.bankster.tv/
si vous avez pu conserver quelques exemplaires , j'aurais l'honneur de completer une dans ma belle collection privée .
Recevez Monsieur Giscard d'Estaing, mes salutations dévoués
Philippe Thibaudat
Comme nous sommes a l'image de dieu soit dieu est malfaisant soit il n'existe pas.(et ca certains l'ont vite comprit et en ont bien profités).
La est apparu l'Etre mystique inverifiable et son discours moralisateur.
Tout au long de son existence,la société va essayer de bien eduquer(asservir) a grand renfort de mysticisme(attention un etre la haut vous juge).
L'homme a vite comprit que tuer ne sert a rien.
Qu'est ce qui regit notre société?l'argent.
Cmment profiter un maximum des gens?ne pas les tuer mais bouffer toutes leur economie le plus longtemps possible.
Voila, tout est dit...
Que va t-il se passer quand Israel provoquera en Europe ou aux USA un attentat majeur qui sera mis sur le dos de l'Iran ? On ira au casse-pipe pour defendre un pays cree en 1948 apres avoir deloge plus de 700 000 palestiniens. Un pays qui se comporte comme l'Afrique du Sud il y a quelques annees. Si vous n'etes pas juif, vous n'avez aucune chance de devenir chef de gouvernement. Est-ce democratique ? En France, notre president est juif, la plupart de ses ministres ou conseillers sont juifs. Les medias appartiennent a des juifs : groupe Dassault, Bouygues.... Cela ne pose pas de problemes.
Il me semble que vous auriez du comprendre: "on aurait pu remplacer un endettement visible et structuré privé par un endettement visible et structuré public" Ca n'a l'air de rien, mais public renvoi à l'état... vous savez ce vieux truc poussiéreux, cher à Montesquieu...Mais si! ce dernier truc qui représente le peuple souverain et sa démocratie.
Comme c'est bizarre, il suffit que le doute s'installe pour que l'on découvre au file des liens tout ceux que des experts de la domination on mit en œuvre c'est 50 dernières année pour créer le monde idéal du parfait EMPEREUR. J’ai pris le plus grand soin de lires tous les commentaires et vos arguments, Mr VGE ,vous passé à coté d'une occasiond'être lavée de touts ces propos, je vois que vous êtes dans votre tour d'argent, prenais garde que nous montions dans vos tour dorée. Je sais que beaucoup pense…./////tu parle que veus tu qu'ils nous fassent avec leur peu de moyen, tout juste un petit nombre qui nous seras facile de faire passé pour des extrémistes de droite ou de gauche, ou même mieux des terroristes la grande majorité ne prends pas la peine d'en savoir plus,. JE vais vous dires n’en soyez pas si sure, avec tout ces belle outils de communication email, mss… web, nous n’allons pas manquer de la faire savoir circuler au plus grand nombres. Vous et vos complices me faites penser a cette bête immonde et c'est paroles. Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, …... parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe.
Gare à vous Maître du monde le peuple à retrouver la vue, cela ne fais que commencer, d’ailleurs déjà je distribue toute ces info sous forme de fichier, c’est bien les clés USB.
http://www.fauxmonnayeurs.org/index...
Serai-ce parce qu'il pointe du doigt "votre emprunt" calamiteux dont il n'est d'ailleurs pas le seul à se souvenir?
sa culture son son histoire son esprits tous sa partie en fumer plus rien , fini
l'individualisme de c'est sujet a eu raison d'elle.
le sournois c'est glisse chez vous ils est trot tard le mal et fait
le manque de foi ,voila la raison.
la confiance se crée sur des valeur faute de valeur la porte et ouvert a n'importe quoi
nous y somme
le malin est dans la demeure et il se rie de vous
Manifester ne sert à rien en sachant cela!
Si vous demandez aux politiciens des comptes a rendre, ils vous repondrons peut etre. Mais si vous voulez un changement, alors eteignez vos TV, cherchez des informations sur internet, parlez aux gens. Cest pas parce que la TV vous dit que vous etes paranoiaque que vous l'etes. On vous parle de theorie du complot, mais c'est pas une theorie, ce sont des faits concrets. Maintenant, je vais pas vous envoyer de liens sur internet, c'est pas a moi de penser pour vous. Remettez tout en question et faites la part de choses par vous meme.
"L'interdiction faite à l'Etat d'emprunter directement à sa banque centrale, date de 1973. C'est un décret signé par Pompidou et Giscard. Le traité de Maastricht n'a fait que prolonger ce choix qui s'était étendu à l'Europe entre-temps. Ce choix politique, étonnant, faisait suite à la sortie du système de Bretton Woods par les Etats-Unis et l'instauration des taux de changes flottant entre monnaies (ce qui permettait donc de spéculer sur celles-ci). Depuis lors, l'Etat français, au lieu d'emprunter sans intérêt doit émettre des obligations sur les marchés financiers à 4,5% de taux d'intérêt, mais le calcul exact semble plutôt compliqué.
D'avance MERCI.
Que vive la France...
LE SILENCE DES LOUPS (Décryptage d’un monde interdit aux moins de 16 dents)
http://www.pro-at.com/forums-bourse...
Ses autres interventions sont ensuite disséminées parmi des commentaires d'inégales valeurs des participants.
C'est la loi des forums.
Et nous voilà engagé pour des siècles et des générations. Mathématiquement, il ne peut pas ne pas arriver des catastrophes...
Ce qui n'était encore qu'une insignifiante "Convention sur l'avenir de l'Europe", un des bidules désespérés et retenus par la C.E. alors en panne sèche et avec une très mauvaise image après le scandale et la démission de l'équipe des commissaires de l'époque J. Santer.
Et ce n'est que progressivement, avec votre harcèlement à démontrer son contenu anti-démocratique que vous avez réussi à l'imposer auprès de vos semblables, contre les peuples et bien dans la ligne de la "fabrication" de cette Europe-là, en transformant un vague document pour redorer le blason de Bruxelles en projet de constitution (traité. Rayez ce que vous voulez) !
Il faut y rajouter l'élargissement aux États (notamment des Pays de l'Est) qui n'avaient pas le niveau économique, financier, social pour permettre une "concurrence libre et non faussée". Encore une belle tarte à la crème ! Il serait pénible de citer toutes les déclarations des libéros à ce moment-là...
Les faits sont là et seulement pour les imbéciles et les cyniques : l'Europe n'est qu'un vulgaire marché aligné sur le moi-disant social et en cours de régionalisation extra-étatique, comme le voulait les rikains !
Il va falloir bientôt rendre des comptes...
Je me conterais d'une seule remarque :
"Mais ce serait ouvrir les bras au retour à l'inflation des années 1950." terminez-vous.
Les années 50, c'est justement, le coeur des 30 glorieuses, la période où la répartition entre salaires et capital était le moins inéquitablement distribuée !!!
Ce retour au déséquilibre depuis les années 80 (UMPS oblige) avec 9,3% en faveur du patronnat correspond à environ 180 milliards d'Euros de détournés. Une paille non .!
De quoi renflouer retraites et sécu, notamment, malgré les cadeaux des gouvernements (exonérations de charges, diminutions d'impôts et emprunts auprès ce ceux-ci après remboursements par exemple...° aux rentiers et aux laboratoires médicaux (privatisation des soins, mauvaise gestion des dossiers médicaux, élimination du personnel médical public, répartition scandaleuse des actes rentables et non rentables entre les hôpitaux publics et privés...).
Et c'est justement la raison pour laquelle, les rentiers voulaient revenir aux rations d'avant les réformes du CNR qui ont débouché sur la seule période faste des gens qui travaillent !!!
Et on retombe les étapes du retour à l'esclavage citées par Evolution...
"Mais qu est ce qu on attend pour foutre le feu ? qu est ce qu on attend pour ne plus suivre les regles du jeu ? Qu est ce qu on attend pour aller a l elysée bruler les vieux ?"
dette publique,
initiateur de l'immigration des bougnoules algériens,
pseudo-génie de la finance publique !
Il mérite la mort par pendaison sur la place publique !
les candidats élus qui ont suivis VGE, Mitterand CHIRAC n'ont sans doute pas lu ce programme et se sont refiler la patate chaude. je pensais que gouverner c'était prévoir...
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Asked about the Thursday to extend Bush-era tax cuts only for the first $250,000 of income, the Ohio Republican was blunt. The Democrats' bill, unlike the Republican proposal to extend the cuts for every American, has no chance of passing the Senate. So do House Democrats risk losing any glint of bipartisan goodwill by bringing it up at all?http://www.topugg4u.com/ugg-fluff-s...">UGG Fluff Scuff Ii;http://www.topugg4u.com/ugg-bags.ht...">UGG Bags;http://www.topugg4u.com/ugg-classic...">UGG Classic Argyle Knit;http://www.topugg4u.com/ugg-classic...">UGG Classic Cardy Boots;http://www.topugg4u.com/ugg-classic...">UGG Classic Mini Boots;http://www.topugg4u.com/ugg-classic...">UGG Classic Short Boots;http://www.topugg4u.com/ugg-classic...">UGG Classic Tall Boots;http://www.topugg4u.com/ugg-coquett...">UGG Coquette Slippers;http://www.topugg4u.com/ugg-infants...">UGG Infants Erin Boots
"I'm trying to catch my breath so I don't refer to this maneuver going on today as chicken crap, all right?" Boehner said Thursday at a news conference. "But this is nonsense, all right? The election was one month ago. We are 23 months from the next election, and the political games have already started trying to set up the next election."http://www.topugg4u.com/ugg-margot....">UGG Margot;http://www.topugg4u.com/ugg-nightfa...">UGG Nightfall Boots;http://www.topugg4u.com/ugg-ultimat...">UGG Ultimate Bind Boots;http://www.topugg4u.com/ugg-ultra-s...">UGG Ultra Short Boots;http://www.topugg4u.com/ugg-ultra-t...">UGG Ultra Tall Boots
At another point during the Thursday press conference, Oregon Republican chairman of the GOP's transition to power, said one big change will be a reduction in the number of commemorative resolutions of the House considers every day. But one of his examples is a Boehner golf hero.
Les commentaires semblent quasi unanimes.
Sacrifier à l'inflation me semble nous avoir mené à des maux bien pire. Soit vous persistez dans le fait que c'était une bonne idée, pourquoi pas (mais alors il faut nous expliquer en quoi l'inflation aurait mené à une situation plus cataclysmique qu'aujourd'hui), soit il faudrait impérativement que vous clamiez sur la place publique que cette loi doit être abrogée au plus vite. Qui écoute Marine le Pen, Cheminade et autres Dupont-Aignan quand ils le claironnent dans les médias qui les méprisent ?
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